Mise à jour : 10 mars 1999

Dans ma vie tourmentée, mes magouilles, mes aventures à trois francs pour plus de liberté, et toujours plus de révolution, j'ai eu déjà plusieurs fois l'occasion de cacher ou de falsifier mon identité, mon âge, ma corpulence, mon visage... (59) On peut donc le considérer comme un caméléon, qui s'adapte parfaitement à toute situation. Et va-s'y que j'te déguise à tout va... Travesti brun avec des talons hauts (8) Brun permanenté, ressemblait à Lionel Jospin jeune et arborait une large paire de lunettes à la monture rouge vif et verres fumés (8) Moustaches et casquette en cuir, santiags et foulard rouge, un motard qui n'a pas su choisir entre Lavilliers et Renaud (9) Rouquin hirsute, de la pointe des cheveux aux poils du pubis et du fondement, vêtu d'un bermuda flottant style jupe-culotte et d'un tee-shirt vert fluo (11) Teinture jaune PTT et le gel qui allait avec.(...) "Tu ressembles au type dans My beautiful laundrette avec ta banane" (12) Boule à zéro, entre punk et para, un tee-shirt aux couleurs bigarrées psychédélisées à l'eau de Javel, pantalon de toile kaki, Doc Martens, blouson en cuir, perruque brune. Il ressemblait à tout, sauf à un dinosaure baba-cool ; avec le bracelet de force et la bagouze à tête de mort de Charveix, il mutait vraiment. Il coiffa la perruque d'Adèle, c'est vrai qu'il avait un atroce faux air de Tapie. (12) Se fait teindre en rouge par une Cheryl furieuse (15) La boule à zéro (26) Pour se faire passer pour un serveur, uniforme blanc sanglant mais pas trop, avec passements dorés, galons, écussons, tous ces ornements et fioritures qui, poudre aux yeux, captent l'attention et vous permettent de passer inaperçu. La tête enroulée dans un turban bien serré sur le front et sur la nuque (26) Enveloppé dans une ample gandourah noire, un foulard blanc noué autour du visage (26) Vieux travailleur immigré : perruque poivre et sel, balafré d'une grosse moustache tombante qui lui couvrait la lèvre supérieure, griffé de pattes d'oie au coin des yeux et de rides profondes au bord de la bouche. Chemise à carreaux, veste en grosse bâche noire élimée du genre que portent les bougnats et les chauffagistes, pantalon bleu de travail tombant en tire-bouchon sur des chaussures de sécurité (34) Affublé d'une perruque blonde et d'escarpins à talons hauts (40) Innocent candidat au stage de relaxation : une paire de lunettes ronde, une écharpe tricotée qu'il avait toujours conservée, elle devait dater des années de jeunesse de feu son père, la laine grattait la peau du cou mais contribuait à créer un personnage qui ne lui ressemblait plus vraiment. (43) Perruque frisée de blondinet et les joues gonflées avec des demi-sphères spéciales, blouson beige et jean noir, lunettes bleues (43) Une tenue de jogging rouge qui ne lui appartenait pas. Un truc publicitaire d'un centre Leclerc. C'était écrit sur la poche poitrine. Le Poulpe se fit un peu peur. Une barbe de deux jours. (48) Journaliste Europe 1 : Lunettes noires, Harley avec autocollants Europe 1. (54) Nounours (si si ! celui qui dit "Bonne nuit les petits" à la télé) en mission pour tataner la tronche à Casimir. "Gabriel ressemblait à un gant de toilette trop large. Trop maigre aurait dit Boucle d'Or." (54) Chauffeur-livreur (55) Grand boubou de basain vieux un peu fripé, un tchaya, blanc également, pour pantalon et un large turban pour couvrir le visage. (59) Zoreille (touriste) : bermuda caca d'oie laissant apparaître des échasses interminables et blanches, une chemise à fleurs, des tennis fluo et une casquette de combat" Il avait changé son bermuda verdâtre pour un 501, mais était toujours affublé d'une chatoyante chemise à fleurs..." (71) Drag-queen : robe extensible, une paire de lunettes noires et un grand chapeau. Le lendemain matin à Roissy, Vergeat, qui attendait depuis vingt-quatre heures, vit bien passer une drag-queen, fardée comme une poupée Barbie géante, et coiffée d'un énorme chapeau mou, mais point de Poulpe. Il eut une vague érection, et pensa que les travelos étaient décidément à la mode ces derniers temps. (71) Finement gapetté de toile blanche assortie au blazer chic, le tarin chaussé de R-Ban (84) Lentilles qui lui donnait un regard bleu d'azur, cheveux courts et blancs, pantalon de cuir, sweat, veste ample, baskets noires sur coussins d'air (sorte de Rutger Hauer mâtiné grizzli) (84) Costume de confection et cravate à chier qu'il supposait être le lot d'un commercial de seconde zone. Avec une petite valise usagée. (95) Pas vraiment un uniforme, mais un ensemble gris, sobre, de coupe quasi militaire. Ils avaient fabriqué un badge. Un truc assez voyant, lettres dorées sur fond neutre, au nom de Federal Express. Il sortit du troquet. Dans un recoin, à l'aide d'un petit miroir, il ajusta de fines moustaches. Il compléta avec des petites lunettes ovales, genre intello de gauche. (95) Imper crado, paire de culs-de-bouteille à montures d'écaille, grotesque noeud pap' garanti pure acétate, pipe (102) Se teint les cheveux en gris et s'étale soigneusement du blanc d'ouf sur le visage pour prendre quelques dizaines d'années de plus. (103) Een "pisse-vinaigre". Cheveux gominés et tirés vers l'arrière, veste de cuir noire et petites lunettes d'écaille, il avait tout de l'employé de banque militant d'un parti d'extrême droite ou de l'adjudant frustré qui passe ses insatisfactions sur les novices. (103) Moustachu, cheveux gominés et tirés en arrière, portant des lunettes médicales (104) Fausse barbe et épaisses lunettes de myope. Sur sa veste, un vieux manteau de pluie (104) Homme suisse respectable : un foulard de soie à motif cachemire qui bridait sa respiration, une veste (la longueur de ses bras aurait mérité que les manches soient rallongées de dix bons centimètres) (105) Serveur à "Sous l'olivier" : rasé de près, avec veste blanche... "Gabriel se fit même la raie au milieu. A croquer le Poulpe, propret comme un premier communiant. On en connaît à Paris qui auraient donné cher pour voir ça de près. C'est souvent comme ça avec les Français : dés que ça passe les frontières, ça jette sa gourme et ça se lâche, on les reconnaît plus." (105) Clochard. (115) Se rase le crâne (118)."Tu sais à quoi tu ressemble, le Poulpe ? A un moine Shaolin ! (...)Moine -soldat ? OK, ça me convient..." Et surtout, il aime les casquettes et les porte : Gabriel sortit de la poche de son duffle-coat une casquette à visière qu'il fixa sur son crâne. (92)(21)(101)(115) Même que parfois il s'habille bizarrement sans que les besoins de l'enquête ne soient manifestes : Il arborait une veste en tweed Donegal gris achetée aux puces de Vanves, un jean couleur encre de Chine, et d'une paire de richelieus marron usinée par Doc Martens. Le point d'orgue de sa tenue consistait en une chemise rose à fines rayures vertes, semblable à celles qu'affectionnait Duchamp Marcel. (102) Son look de Gabriel pour une soirée à la Comédie Française (peut toujours critiquer Cheryl lui !): L'incontournable miniveste, une cravate James Dean que Cheryl lui avait offerte pour son anniversaire et un pantalon de toile prune qui venait sans doute de passer trois mois roulé en boule dans le fond de son sac. (119)