Mise à jour :
30 mars 2000
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> D'abord, il y a le cadavre d'une prostituée repêché dans le canal. Avec un tatouage au sein en forme de fer à cheval.
Ensuite, il y a la photo. Celle que Gabriel Lecouvreur trouve par hasard dans un sex-shop. Une de ses anciennes amies, nue et offerte, exposée aux regards. Avec au sein le même stigmate. Alors forcément, ça intrigue. Et le Poulpe a raison.
Dans ce foutu pays, on ne doit pas prendre les putes pour des canassons.
Par Guillaume Nicloux
Paru en BD aux Editions "6 pieds sous terre" en mars 2000 :
Dessinateur : Alain Garrigue
(une très belle
page sur cette nouvelle collection)
Le fait divers
En noir et blanc, une image en plan large, un corps de femme recouvert d'une bâche. Avec juste la tête, les pieds et les bras qui dépassaient. L'article disait que l'intéressée s'était sans doute noyée. La fille s'appelait Muriel Côte et avait trente et un ans. Même sans papier l'identification avait été rapide car la jeune femme était connue des services de police. Actrice et prostituée, ou inversement, ça dépendait. Elle avait joué dans une trentaine de films pornographiques et travaillait dans plusieurs sex-shops.
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Du côté de la critique...
Une très bonne enquête du Poulpe, menée sans temps mort dans le milieu sordide et dangereux de la prostitution. Le personnage de Gabriel, lucide et résigné, a gagné dans ce titre en humanité et en crédibilité. C'est loin d'être le cas dans tous les romans de la série.
Sylvie Kha, Les Crimes de l'année, 7, mars 1998.
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Impressions
"Eh bien, il s'en donne du mal le Gabriel à retrouver une de ses anciennes conquètes...
Des regrets peut- être?
Quant à nous, on prend plaisir à le suivre dans les quartiers chauds de Paris.
Dommage la fin de cette histoire n'est pas à la hauteur de l'intrigue."
Sylvain, Ennery
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