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Comité poulpien : qui se cache derrière ?
Mise à jour :
27 septembre 1998





couverture du bouquin > Au sud des Minguettes, au plus dur de la grande banlieue lyonnaise, des adolescents meurent sans que cela préoccupe grand monde. Lieux sordides, atmosphère glauque, population vivant dans l'urgence. Un jeune qui disparaît, c'est un problème de moins. Pas pour le Poulpe qui, au nom de l'amitié, fait le ménage non sans ramasser au passage des bleus à l'âme. Mais que parfois la vengeance est jolie !

Par François Joly



Le fait divers

Les journaux traduisaient les supputations de la police en attribuant sept assassinats à une sorte de serial-killer à l'américaine qui sévissait dans le sud lyonnais. Pour une fois, on ne parlait pas de Vaulx-en-Velin, ni des Minguettes comme si le tueur n'avait pas voulu en rajouter.
Quatre morts par balle, trois par arme blanche. Même point commun, une seule blessure, toujours à la tête. Dans quatre communes différentes, Feyzin, Garaine, Corbas, Saint-Priest. Chaque fois, on les avait retrouvés, au petit matin. Un par commune pour les morts par balle et à quelques mois d'intervalle. Les morts par arme blanche avaient été aussi trouvés le matin mais sur deux communes, deux à Garaine, un à Corbas. Jordi Ferrer, le neveu de Pedro avait été assassiné par balle et son corps déposé au sous-sol d'un immeuble de Corbas, dans le local à poubelles.


Du côté de la critique...

Décidément, ce personnage improbable du Poulpe est bien peu crédible. Et les bons sentiments antifascistes ne font pas forcément de la bonne littérature... En tout cas, le roman de François JOLY a le mérite de proposer une bonne énigme, des personnages fouillés et une enquête bien menée. De quoi compenser largement le caractère édifiant de l'entreprise.

Yves Alix, Les Crimes de l'année, 7, mars 1998.



Impressions

"Le livre m'est tombé des mains. Je n'ai pas pu dépasser la cinquantième page."

Olivier, Paris 10ème

"C'est là un poulpe bien noir, assez fidèle d'ailleurs à l'esprit de la série et qui traîne ses tentacules dans les bas fonds sordides.Pas de quoi ennuyer un céphalopode."

Vincent, Paris 20ème