Au clair de la lune...






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Comité poulpien : qui se cache derrière ?

Mise à jour :
27 septembre 1998






couverture du bouquin> Gabriel exilé dans un meublé au métro Parmentier est réveillé en pleine nuit par le cauchemar de son voisin Fardido. De son discours désarticulé, Gabriel retient "une femme nue remisée dans un frigo de la boucherie" du quartier. En allant y voir de plus près, notre Poulpe va tomber sur une drôle de secte, Les Jardiniers de l'Âme, qui cultive l'harmonisation du corps et de l'esprit à la sauce végétarienne... Mais alors que vient faire notre boucher dans cette affaire ? Qui sont les frères Ménandre mêlés à de bien obscurs trafics ? Et pourquoi la kiosquière de Parmentier-Surface est-elle saignée sur ses piles de journaux invendus ? Un sacré gâchis à Parmentier en perspective !

Par Michel Cardoze Qui c'est ?



Le déclic

"Les jardiniers de l'âme. Dialogues solaires. Relaxation. Arrachement aux angoisses les plus tenaces. Méthode végétale. Visite sans rendez-vous avant fusion éventuelle dans un groupe de recherche si affinités cosmiques. 14, passage de la Fonderie, 75011 Paris."

Sur une double page du Parisien, se racontait l'histoire supposée de "l'épicerie fine" et de Alfranc Zappa, rapport d'enquête aux petits oignons sur la géographie, physique et humaine, du commerce de l'herbe et autres substances dans Paris la grand-ville.(...)Toute une géographie de la dope : les arrondissements, les lignes de métro, les rues, les passages et même les cours d'immeuble, la guerre des Maliens et des Tunisiens, la saga de Stalingrad, le crack et l'ecstasy en concurrence et les cours de l'héro, et la poudre et tout le bastringue, avec les clientèles de "convivialité" qui se fournissent en appartement, comme autrefois on disait les ouvriers en chambre.(...)La police était souvent motivée par les plaintes des riverains mais aussi par "la pression de groupes dénommés "antitox" qui attaquent systématiquement usagers et revendeurs..."


Du côté de la critique...

Un Poulpe bien ficelé qui ne manque pas d'humour.

Dominique Floirat, Les Crimes de l'année, 7, mars 1998.