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> La belle Anna s'est fait amputer de la tête dans son coquet nid d'amour. La mafia russe vient faire mumuse à Paris ?. L'effondrement du bloc soviétique n'a pas fait que des malheureux. Le libéralisme sauvage, ils l'apprennent vite et au pied de la lettre. Vergeat, ça lui chiffonne le sens de l'ordre. Gabriel ne peut pas dire non. Alliance contre nature ? Faut voir. Le Léman charrie de riants cadavres, des antiquaires abrégés. Il n'y a pas que l'argent dont la propreté soit douteuse. Ca fait pas bien suisse, pas bien soigné. Faut qu'on leur envoie un homme de ménage. Le Poulpe va voir en Helvétie j'y suis.
Par Grégoire Carbasse
Le fait divers
UNE PROSTITUEE ASSASSINEE
Une prostituée de nationalité russe a été découverte morte décapitée dans son appartement de la rue Lauriston (16ème), après que son client, dont l'identité n'a pas été révélée, a prévenu la police. Il semble que le ou les assassins se soient introduits dans l'appartement de mademoiselle Anna Radnovona où ils ont attendu son retour. Cependant, aucune trace d'effraction n'a été relevée. L'infortuné client, assommé par les assassins de mademoiselle Radnovona, a été conduit à l'hôpital après avoir été mis hors de cause. Le Parisien
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"Etrange : il ne supportait pas des autorités qu'elles adoptent ses méthodes, comme si l'illégalité devait rester son domaine réservé. Sans doute considérait-il que le pouvoir dispose d'assez de moyens de nuire pour ne pas contourner les lois qu'il a lui-même édictées." p. 120
Impressions
"Si Gabriel Lecouvreur n'est pas Poulpe à se laisser marcher sur les tentacules sans rien dire, il lui arrive parfois de se faire manipuler comme un bleu... Et oui ! c'est "encore" le cas ici.
Mais ça n'empêche pas cet épisode d'être intéressant, au contraire ! En effet, le "héros" quand il doute de lui-même prend une certaine étoffe (z'avez remarqué ?). Ceci-dit, Grégoire Carbasse nous offre aussi de l'action, des mafieux russes à liquider et une pléiade de nouveaux contacts pour le carnet d'adresses de Gabriel... C'est plutôt réjouissant."
Marie-Claude, Paris 12ème
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