Au clair de la lune...






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Comité poulpien : qui se cache derrière ?





couverture du bouquin > Genève l'opulente et ses riches banlieues représentent un terrain de rêve pour les jeunes cambrioleurs des banlieues françaises toutes proches. Michel Barne n'en est du reste pas à son coup d'essai. Mais lorsque, par une belle nuit de printemps, il tombe sur un propriétaire de villa qui n'a, pour seule obsession, que la légitime défense, la vie du jeune casseur se mue en horrible chasse à l'homme. Dont il est la proie et la bonne société genevoise la meute. Gabriel Lecouvreur, lui, se trouve étrangement embrigadé du côté des... traqueurs.

Par Paul Milan Qui c'est ?



Le fait divers

A trois heures du matin, dans la nuit de vendredi à samedi, un cambrioleur avait été surpris par Arthur Sarins dans sa villa de Vandoeuvres, l'un des villages favoris de la nomenklatura genevoise. Après un échange de coups de feu, l'intrus avait réussi à s'enfuir et monsieur Sarins avait été retrouvé dans son jardin, mort d'une balle dans la tête, un fusil à canon scié à la main. (...) Madame Sarins avait pu donner une description assez précise du cambrioleur : vingt-cinq ans environ, taille moyenne, mince, cheveux courts, blonds. Il était en baskets, vêtu d'un jean, d'un tee-shirt et d'une veste en denim. (...) Les frontières avaient été immédiatement bouclées, poursuivait l'article. Mais l'assassin avait jusqu'ici déjoué la chasse à l'homme organisée par la police. De toute évidence, il avait été blessé dans l'échange de coups de feu avec monsieur Sarins.
Le Matin



Impressions

"Le Poulpe se trouve entraîné dans une expédition punitive au fort accent suisse de Ku Klux Klan. Plutôt pas drôle en somme car presque hurlant de vérité. En prime, cette charmante chronique de la haine ordinaire, bien ficelée, présente un Gabriel presque crédible dans le rôle d'un marchand d'armes facho, ce qui fait quand même un peu froid dans le dos..."

Marie-Claude, Paris 12ème