
Mise à jour :
10 mars 1999
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La faune sous-marine
Les rencontres sous la couette de Gabriel
(la couette étant facultative)
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Juliette
Sour de Camille (ancienne apprentie de Cheryl), d'origine Malgache. Elle vit à Sainte-Foy et y travaille
pour la maison de retraite.
Selon ses dires, pour la baise, Gabriel "ce serait le maillot à
pois du meilleur grimpeur" (119)
Edith
26 ans, substitut du procureur de la République détachée auprès du ministre de l'Intérieur
himself , mais aussi justicière à ses heures perdues : Casimir United, c'est elle.
Une fille en tailleur strict, lunettes, porte-documents. Avec son allure
d'attachée de cabinet et ses souliers plats, elle détonne au milieu des gardes du corps et des photographes
de presse.
Givrée comme une orange, mais très rigolote et
en manque d'affection (54)
Annick Le Goff
Gabriel l'a connu à Kerletu dans le feu de l'action ; perturbée par l'épisode
de la tenaille, elle est devenue folle et le harcèlera dans un autre épisode, en dictant obsessivement
des recettes de poulpe à tous ceux qui voulaient bien décrocher
le téléphone à la place de Gabriel. Donc amie, ennemie, c'est la femme aux multiples visges.
Romain Goupil s'est vengé à travers Annick. A-t-il vraiment un
compte à rendre à Raynal ? Suite au prochain épisode...(31)
Belle
Ex-gauchiste, a vécu deux ans avec Gabriel.
C'était toujours elle qui lui fournissait un détail biographique, une hypothèse, une piste
probable dans les affaires auxquelles le Poulpe s'intéressait. (31)
Pascale Léger
Une jolie pharmacienne qui n'aime pas du tout son patron et qui, par contre, se fait chavirer par le Poulpe.
(65)
Kate J. Folkane
Journaliste américaine, travaillant en free-lance notamment pour CNN. Une des meilleures spécialistes
du monde islamisque. Elle entretient des rapports suivis, distants mais fructueux, avec de nombreux dirigeants,
religieux et politiques, des pays du Moyen et du Proche-Orient.
Beau casque de cheveux sombres coiffés à la Jeanne d'Arc, lunettes à épaisse monture,
nez fin, bouche bien dessinée - beaucoup plus gracieuse que belle, apparemment.
A fait de grosses cochonneries, à Téhéran, avec l'homme aux huit tentacules. (26) 
Maryline
Une belle blonde, rencontrée alors qu'il planquait sous un lit, le sien précisément.
Gabriel nota qu'elle portait superbement sa trentaine d'années. Ses longs cheveux noirs contrastaient
avec sa peau diaphane. Ses yeux verts étaient vifs et perçants. Sa bouche une invite au baiser. Quant
à son corps, il préféra ne plus y penser tant il lui sembla inutile de s'autoflageller à
ce moment précis. (15)
Catherine Grandmougeot
Journaliste à La voix du Nord.
Elle était sensiblement de la taille du Poulpe, haute en chair et bien hanchée. Elle devait avoir
une trentaine d'années, un visage agréable avec tâches de rousseur, yeux clairs et large bouche.
Ses cheveux étaient courts, du moins pour une fille, avec une large mèche jouant sur son front. Elle
portait un pantalon en tissu pied-de-poule anglais. (73)
Isabelle Benoît
Journaliste, un flirt d'une saison à peine mais quelle saison!
Le Poulpe avait dû la conquérir de haute lutte, mais une fois qu'elle avait été
sévèrement ferrée les deux libertins-libertaires filèrent le parfait amour durant une
éternité de trois mois. Le poulpe avait très vite compris qu'elle jouait le tout sur le tout,
et que toute sa vie serait une provoc perpétuelle, un jeu farouche avec de la dynamite, une corrida infernale
contre les tenants du pouvoir quels qu'ils soient.
Retrouvée morte, par l'arrachement subit du coeur, le Poulpe se rend sur le sentier de la guerre.(17)
Isabelle Lafleur
Journaliste à Réunion Magazine (pige parfois pour Antenne Réunion), amie
de Clovis Legonidec... à part ça, elle boxe en pieds-poings :
Un mètre soixante-quinze environ,, les yeux cernés, une bonne trentaine d'années, de longues
jambes effilées. Elle arborait une sacrée belle paire de seins ronds et lourds, mise en valeur par
un décolleté généreux. Lafleur au balcon abondant respirait la joie de vivre...
Elle lui rappelait Cheryl, par moments, adepte du jargon de charretier à ses heures, avec un fort accent
Arletty . atmosphère !...
Bavarde, speedée, et gonflante ...
Ses poings gantés de rouge semblaient trop gros pour son corps. Fine comme une liane, longiligne, sa gracieuse
silhouette était soulignée par une tenue orange super moulante.(71)
Marianne Pouchet
Travaille aux Archives de la Ville de Saint-Cirq-en-Furan.
Son mari est de vingt ans plus vieux qu'elle, cela justifie semble-t-il ses écarts.
Marianne Pouchet était une rousse aux yeux bleus qui ressemblait beaucoup à Cheryl.
Marianne était du genre moulin à paroles, tout heureuse de raconter ce qu'elle savait sans se soucier
trop de savoir à qui elle parlait. Sans doute son boulot aux archives l'amenait-il à connaître
la vie d'un tas de gens comme autant d'intimes et à répondre à un tas d'autres.
Elle avait un cul vraiment somptueux. (94)
Odile
Serveuse à l'Indigo (bar de Lapraline, près de Toulon) aux faux airs de Bernadette Lafont
La petite piaule d'Odile était peinte en rose vif et sur le couvre-lit de même couleur trônait
un kangourou en peluche.
Un signal lumineux clignota dans le cerveau de Cheryl. Bernadette Lafont était l'une des actrices préférées
du Poulpe. Sa doublure avait peut-être hérité d'un rôle de complément dans le
cinoche de son homme. (74) 
Monique Tamaire
Une des "radasses" du Poulpe selon Cheryl.
Elle s'empressa de relever les messages du répondeur. Monique Tamaire, copine de cheval du Poulpe, évoquait
leur dernier rendez-vous avec une voix de porte-jarretelles, Cheryl remit l'appareil en position d'attente.
Elle alla écouter son message : Monique Tamaire voulait savoir "si elle pouvait toucher Gaby quelque
part". Décidément, les radasses du Poulpe lui couraient sur le haricot. " Je vais
changer de numéro et me coller sur liste rouge ! Toutes ces pouffes en chaleur qui me prennent pour
le standard ! Y'en a marre ! Et lui, à partir de maintenant, il pourra aller se rafraîchir
le tison chez Plumeau !" (74) 
Lily
Caissière au grand magasin Woolworth à Jersey.
Blonde, la peau laiteuse et les yeux bleu clair, elle ne mettait pas trop d'ardeur à cacher derrière
une caisse enregistreuse haut perchée des rondeurs qu'aurait pu célébrer un Brassens local.
Gabriel se serait donné une baffe de penser ça, mais il était vraiment dommage que la moitié
inférieure de son corps soit planquée toute la journée par le comptoir de la caisse.
(95) 
Regula
Jeune fille au pair, suisse, vingt ans, grande blonde, hâlée avec "quelque chose de trop sain".
Rencontrée par hasard dans un bar. Franchement engageante !
Gabriel s'interrogea sur l'intérêt particulier qu'il portait à cette fille. Il avait connu
des dizaines de femmes-enfants joueuses et jouissives. Il les avait oubliées presque aussi vite qu'il avait
retrouvé les bras de Cheryl, " son " amie. Mais Regula, elle, n'entrait pas dans ce
cadre-là. Par cette espèce de volontarisme presque silencieux, elle se dérobait à toute
définition. Au-delà d'une présence écrasante, elle avait, se dit le Poulpe, un manque
de relief, d'épaisseur. Il ne savait rien de son passé, de ses pensées, de son existence.
Une jolie fille au pair, suisse alémanique, gourmande de sexe et de vie. Un point c'est tout. Ni une amante
d'un soir, ni une amie régulière. Peut-être était-ce lui qui n'était pas assez
réceptif, se dit Gabriel, lui qui n'avait tout simplement pas laissé s'exprimer sa personnalité.
Peut-être même que, plongé dans cette histoire de Légitime Défense, il n'avait
fait qu'abuser des vingt ans de cette fille qui attendait tout autre chose de lui.... (104)
Camille
Péripatéticienne suisse et étudiante sur-diplômée. Connaît Rabelais
par cour et tire comme une pro. Elle est chargée par son "maq" (Elvis) de seconder Gabriel dans
sa "mission"...
Elle rend Gabriel marteau mais par respect il ne cédera pas à ses avances ! Il la fait passer
pour son épouse :
"C'est ma femme. Nous sommes mariés devant Dieu mais pas encore devant la sacro-sainte loi de la
République. Nos occupations réciproques nous ont condamnés à l'abstinence, donc à
l'absence de consommation. Nous sommes comme l'économie européenne, nous partons en lambeaux car
nous, citoyens des pays les plus riches au monde, épargnons, nous nous abstenons au lieu de consommer."
Elle flinguait sans s'interroger, comme si le bien et le mal étaient des certitudes, comme si donner
la mort avait pour corollaire de donner la vie, d'offrir l'amour.
Camille rejoignit le Poulpe, déjà au volant de la voiture, maquillée, avec une perruque blonde
et une minijupe qui aurait fait grimper au mur même les lecteurs de Voici et de Play Boy si
l'absence de célébrité ne l'empêchait pas d'accéder aux pages de ces périodiques.
(103)
Dolorès Le Plouhinec
Coloriste de bandes dessinées.
Il n'alla pas plus loin car Dolorès, laissant glisser sa serviette, venait d'adopter la pose immortalisée
par Sandro Botticelli dans la Naissance de Vénus.
"Gabriel Lecouvreur, un "ex" tout ce qu'il y a de plus "ex". Lorsque je l'ai connu, il
hésitait entre le statut de clochard céleste et celui d'aventurier rimbaldien." (102)
Françoise de Pleuc du Guilguiffin
Marquise en titre, divorcée, Docteur d'Etat en ornithologie, conseillère en chef de la réserve
naturelle du Cap Sizun, enseigne à la fac de Brest et habite un manoir près de Pont-Croix avec son
chien Martin.
De jour sa crinière rousse était encore plus radieuse que la nuit. Le Poulpe en fut bêtement
émerveillé. (48)
Réjeanne Beausoleil
Caissière, ouvreuse et projectionniste aux Trois Chabots, cinéma de Jarnac.
Pommettes hautes, belle bouche carmin, les yeux noisettes piqués de malice. Fait un mémoire de
maîtrise sur l'art religieux. Sujet : les Saintes-Madeleines pénitentes. (109)
Christine Vilarp
Elle avait été l'amie de Gabriel, de 1978 à 1980. Elle a rompu du jour au lendemain, sans
explication, parce qu'elle était comme ça, imprévisible et libre, attachante et insaisissable.
Christine Vilarp n'avait pas tenu un grand rôle dans sa vie amoureuse. Quelques mois d'intenses fréquentations,
d'heureux moments partagés, de bons souvenirs. Aucun ressentiment, nul regret. Que des bonnes choses. Son
rire. Gabriel se souvenait d'une jeune fille gentille, studieuse et très joyeuse. (21)
Annie Vangauthier
Informaticienne. Habite une petite ferme traditionnelle près de Berghezeele. Morte en sauvant la vie
de Gabriel qui ne s'en remet pas vraiment.
Une fille avec une bouche framboise, haute comme trois fromages du mont des Cats, avec des yeux comme des noisettes,
des cheveux couleur châtaigne et des seins comme des pommes.
En vérité il était épaté par cette fille, lui pour qui la technologie s'arrêtait
à ce que Tonton Emile et Tata Marie-Claude vendaient dans leur boutique pour bricoleurs du dimanche.
(125)
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