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Le Poulpe, dépôt de bilan

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Comité poulpien : qui se cache derrière ?

Mise à jour :
8 février 1999

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Des auteurs et des lecteurs désespérés...

janvier 1999


(31/1)

«J'estime avoir le droit d'écrire les niaiseries que je veux où je veux et quand je veux»

Luis Samson

Ayant découvert tardivement le Poulpe par l'intermédiaire de la collection Librio et par la nouvelle du second Debré. Je me suis pris d'affection pour ce quasi héros anarchiste et libertaire. Ayant quelques projets d'écritures j'ai décidé d'être l'un des premiers Québécois à commettre un de ses octopodes. À l'époque, la série poulpienne et les éditions Baleine semblaient en pleine expansion. On annonçait la sortie d'un film, du moins en France, on parlait de faire d'autres collections du même genre, on mettait le doigt où ça faisait mal. Des revues littéraires comme Lire et écrire aujourd'hui faisaient l'apologie de cette série collective démarrée sous de si bons augures.
Je me suis donc permis d'écrire à ces fameuses éditions Baleine pour avoir la Bible du Poulpe qui d'après les revues susmentionnées était distribué à tour de bras. J-B Pouy prit lui-même l'initiative de me répondre à la main. Il m'a dit qu'il y avait trop de Poulpe, environ deux cents. Il m'a dit de mes faits-divers locaux si j'en avais pour d'autres séries policières. Entre-temps, j'avais appris la faillite des éditions Baleines. À ce prix, j'aurais espéré que si M. Pouy aurait délaissé son céphalopode au profit de collaborateurs. Deuxièmement, j'estime avoir le droit d'écrire les niaiseries que je veux où je veux et quand je veux. De plus, mon Poulpe, je suis capable de me l'écrire moi-même pour ma satisfaction personnelle et l'envoyer au site le Poulpe Multimania qui semble assez hospitalier pour ce genre d'initiative. Je m'étonne qui personne n'ait pensé à écrire plusieurs Poulpes sous différents pseudonymes à l'instar de Gary/Adjar et de King/Bachman, comme j'en avais moi-même l'intention.
De toute façon, je ne voulais aucun lien entre mon aventure de Gabriel Lecouvreur et les autres histoires que j'ai en chantier. Au fond, même si j'admets que j'ai du ressentiment pour une requête qui aurait tout aussi bien pu avoir la même réponse en d'autres circonstances, il n'en reste pas moins que J-B Pouy et les Editions Baleines auraient dû privilégier la qualité au risque de réduire le nombre de parutions par mois et demander aux auteurs de retravailler leur manuscrit avant de les publier. Surtout que J-B a dû s'en mettre plein les poches avec sa petite écuyère à cafté, la publicité faites à ces autres romans, les droits du personnage qu'il a créé et le film qui m'a tout l'air de marcher en France. Ce qui m'a choqué aussi, c'est le fait que deux ou trois des auteurs renommés qui ont démarré la série décident de prendre la défense de l'éditeur qui d'après Le Poulpe sur la toile n'est pas capable de faire faillite comme du monde et qu'il risque de se refaire une fortune en publiant d'autres écrivains à dix sous.

(14/1)

«il ne nous reste plus qu'à continuer à bouffer du faf, même sans lui»

Michel Carrio

Je rejoins les propos lus, certains auteurs furent un peu légers, et auraient pu mieux se documenter, par exemple faire goûter de la COREFF ou de la LANCELOT voire de la TELENN DU lors des périples en pays de BRETAGNE. Pourquoi pas rappeler l'existence de la TROIS MONTS chez mes cousins C'HTIs. Enfin ce fut pour moi un délice mensuel de pouvoir avoir ma dose de POULPE, mais qu'il s'arrête par un manque d'encre c'est un comble, il ne nous reste plus qu'à continuer à bouffer du faf, même sans lui. Dans mon site perso en construction, promis juré je crée un lien avec votre site. Pas de problème pour me publier
Amitiés anti-facistes.

(4/1)

«Qu'on ne s'étonne pas qu'il en meure d'indigestion»

Arnaud Maneuvrier

Le Poulpe va mourir, alors ? Je l'apprends aujourd'hui, en découvrant votre site (d'ailleurs, bravo !).
Le problème, c'est que le Poulpe était déjà mort depuis longtemps. Donné en pâture à des auteurs de plus en plus mauvais (ils les lisent, chez Baleine, avant de publier ?), Gabriel a dû bien regretter les auteurs de ses début : certains incultes n'ont même pas eu le courage de se documenter ou de goûter quelques bières avant de l'envoyer en expédition. Si bien qu'on a vu ce pauvre Gaby ingurgiter force Heineken fadasses et Carlsberg sans saveur à longueur de volumes : qu'on ne s'étonne pas qu'il en meure d'indigestion.

Des informations, commentaires,
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lepoulpe@roumieux.com
(précisez-nous si nous pouvons citer vos propos)
A suivre ...

 
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