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Mise à jour :
23 février 1999

Le Poulpe, le film


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  J'ai vu il y a un peu le Poulpe, qui a eu le mérite de me faire beaucoup rire, et de me donner envie d'acheter du poulpe, en vrai bois mort cette fois. Je prends le clavier pour vendre un peu ce film, qui vaut le détour ; il mériterait même le déplacement pour peu que votre film préféré ne soit pas Titanic. J'ai beaucoup ri (désolé, je dois être bon public au vu des critiques pas toutes gentilles de cette page) de ce héros décalé capable de voler des pompes ignobles à un mort, et de pleurer devant un coucher de soleil. Que Cheryl ne corresponde pas exactement aux descriptions livresques est le cadet de mes préoccupations, elle est vraiment excitante à souhait et insolente à volonté, c'est tout ce que lui demande le poulpe (ce dernier est bien sensé être attirant pour le femmes...§; ) )...
Les dialogues sont épicés à une sauce qui m'enchante, et si le scénare est fumant, il reste plus original que tous les Zidi's réunis.
Le film gaulois n'est pas mort ... Malgré toutes les tentatives de Berry pour lui filer un vieux goût de Chewing Gum.
Michael Ladoue, 15 février 1999

Ce dimanche matin, décidant que, non, décidemment, je n'allais pas passer ma journée à me morfondre, j'ai pris ma carte de ciné entre les mains pour entamer mon crédit. Pour ne pas mourir idiote (et parce que les autres salles étaient déjà pleines), j'ai choisi "Le poulpe".
Première bonne surprise : ma voisine grognon que j'avais eu du mal à pousser pour m'installer est partie des la première minute (A cause d'une nudité, je crois).
Deuxième bonne surprise, j'ai ri plusieurs fois
Troisième bonne surprise : il n y en a pas. On dirais un mauvais poulpe. On peut aimer, c'est plutôt sympathique et vite oublié...
Un reproche : Cheryl soit elle n'est pas assez blondasse, soit "elle est bourgeoise et fait semblant d'être vulgaire". Dommage pour elle. A quand les vrais personnages de nanas dans les polars ?

Cécile Langeois, 11 octobre 1998

 

  Je sors du cinéma, je viens de voir le film. Bravo pour Darroussin, pour Clotilde Courau, mais franchement, l'intrigue est un peu obscure!
Où est Léon ?

Denis Desbleds, 9 octobre 1998

Et bien, contrairement aux critiques parues ça et là, j'ai apprécié le machin. C'est comique juste ce qu'il faut, bourré de clins d'oeil, sans trop tomber dans le cliché.
Au début cela parait un peu brouillon et confus, puis tout doucement l'ensemble prend forme comme dans tout bon polar. Les dialogues se la jouent à la façon Audiard, avec répartie à deux balles, jeu de mots et contrepèteries ("la cuvette est pleine de bouillon" à hurler dans votre bistrot préféré).
Bref, une bonne soirée où l'on rigole (un peu) et sourit (plus souvent).
Darroussin est très fort dans le rôle du Poulpe. Sur le site du comité Poulpien la question était "qui pour jouer le rôle du Poulpe?". J'ai du mal à imaginer un autre acteur dans le rôle. Nonchalance, oeil torve d'épagneul breton de retour de la chasse, seuls ses bras m'ont parus un peu courts...
Quant à Clotilde Courau, comme diraient les collégiens du Collège Henri Beaumont de Beauvais (2 mois de grève l'an dernier): p'tain, elle est nebo la meufa ! Je dirais même plus: les scènes d'amour sont très réussies, surtout les gros plans...
Sans oublier la collection de "tronches" qui pullulent dans le film. Mais où les ont-ils trouvées ? A la foire du trône ? Il manquait plus que le mari de la femme à barbe et la collection était complète, mais Francis Mizio n'a jamais rien voulu savoir.
A surveiller, le militaire qui passe dans le supermarché sous les yeux envieux du travelo, c'est Guillaume Nicloux himself (le réalisateur).
Bref, un bon film de détente à recommander à tous les rompoleux qui se respectent.
Pour conclure, la phrase du film: "Alors n'importe quoi, lui !"

Benoît Thierry, Le coin du polar, 8 octobre 1998

 


  Reviens du ciné où j'ai vu Le Poulpe-Le Film. Bonne soirée. Ai beaucoup ri et souri. On retrouve la même ambiance, la même atmosphère que dans les bouquins. Aucune trahison de ce côté là. L'intrigue est celle que l'on peut attendre d'un Poulpe, avec toujours les mêmes obsessions. Mais c'est normal. Darroussin très bien dans le personnage. Et Clotilde Courau..... Comme quoi Cheryl a elle aussi son petit caractère. Mais bien qu'habitant dans le quartier je n'ai jamais réussi à trouver son salon. Dommage!

Robin Fleury, sur Rompol, 7 octobre 1998

Bon, ça y est.je l'ai vu ! Et alors, me direz-vous.Bon, OK, je me lance : dans l'ensemble c'est plutôt bien foutu. Les acteurs sont parfaits, le couple J.P Daroussin/Clotilde Courau fonctionne à fond. Les personnages annexes sont bien vus (mention spéciale à Pedro). Les dialogues sont excellents, on sent la double-patte Pouy-Raynal derrière ces saillies assassines.
Politiquement, c'est assez fin, le côté libertaire du Poulpe est plus suggéré qu'étalé. L'histoire est digne des démarrages de la série (oui, je trouve que ces derniers temps ça faiblit un peu du côté de chez Baleine). C'est brillamment filmé, avec quelques jolies trouvailles côté mouvement de caméra et la bande son est très réussie.
Bon, ça c'est pour le côté positif. Bien entendu, y'a aussi du pas-glop et tout d'abord quelques crimes de lèse majesté : Gaby boit du pinard, c'est nouveau ça. Il bute des gens sans état d'âme, façon inspecteur Harry. Plus grave, des éléments clés de la série sont carrément passés aux pertes et profits. Gérard est à peine effleuré et sa Maria de femme devait être tellement affairée à ses fourneaux pendant le tournage qu'on ne la voit même pas; quand à l'enseigne « au pied de porc de la Sainte Scolasse » j'ai eu beau chercher, à part une vague évocation vers la fin du film, nada.
Mais ne faisons pas la fine bouche, c'est quasiment la première fois que l'adaptation d'une oeuvre littéraire à l'écran ne me déçoit pas trop. Et puis, certains des amis avec qui j'étais ce soir n'avaient jamais lu de Poulpe et vont apparemment rattraper le temps perdu après ce film.
Mission accomplie donc.
Fred bini, Nice, 1er octobre 1998

 


 

J'aime pas dire du mal d'un livre mais là, et c'est le moins que l'on puisse
dire, j'ai pas été hyper emballé. C'est pas un roman, c'est une
novellisation. Chapitres ultra courts, récit au présent, très condensé
(trop, n'est pas Hammet qui veut), faux fouilli, etc.
J'aurais besoin d'avis extérieur pour confirmer ou infirmer mon impression.
Tout ce que je souhaite, c'est que le film soit bien et que les néophytes se
ruent sur les premiers poulpe (plutôt que sur les derniers) afin de relancer
la machine Baleine qui paraît-il en aurait besoin. Paraît-il...

Benoît Thierry, Le coin du polar, 29 septembre 1998





Je viens de lire le scénario du Poulpe, qu'on m'a passé, à défaut de l'avoir vu (sortie le 7 octobre). C'est pas mal, je trouve ça efficace dans le sens de distrayant. Un peu déçu quand même. Ca fera pas un polar qui restera dans les annales, c'est un peu au-dessus du téléfilm, sans plus. Ca doit se voir avec plaisir. Mais je n'aime guère le cinéma et donc je suis pas un critique sur lequel on peut se baser car en général 95% des films me gonflent (je regarde mes cassettes de Canal+ en accéléré, les gimmicks sont les mêmes depuis 36 ans, ç-à-d depuis que je vois des films et ca fait plutot bailler). A noter quelques allusions à des trucs très persos de J.B. Pouy, lisibles par peu de personnes (les civelles, par ex. pour ceux qui le connaissent bien) ; et le personnage de Cheryl est plutôt nul et très branché cul ; les personnages de Sainte Scolasse sont réduits à la portion congrue et on voit pas le Polikarpov.
Bref, c'est bien Le Poulpe, mais à travers ce côté si effroyablement réducteur et appauvrissant du cinéma de distraction. Les dialogues sont pas terribles. C'est bizarre car Nicloux, Pouy et Raynal sont capables de beaucoup mieux.
A mon avis, une fois le film sorti, le personnage est mort littérairement : les tartes à la crème manichéennes qui sont dans la bible du Poulpe et passent pourtant facilement dans la douzaine de bons bouquins de la série sont si lourdement utilisées ici que la lecture de tout Poulpe après avoir visionné le film deviendra plus que gonflante - si on était pas fan intégral. Enfin voila. Benoît disait que la novellisation était nulle ? D'autres qui l'ont lue ? Baleine m'a envoyé une place gratos. J'irai le voir pour constater si le jeu des acteurs et l'ambiance rehaussent l'ensemble, mais sans impatience tout de même.
Francis Mizio, sur Rompol, 5 octobre 1998
 

  Nulle est un peu excessif. Médiocre, on va dire.
Disons que je ne m'attendais pas à une novellisation justement. J'espérais un Poulpe classique, signé Pouy et Raynal (+Nicloux), dans la lignée des meilleurs Poulpe que j'avais pu lire jusqu'à maintenant.
Effectivement j'ai été déçu. Le style cinématographique logiquement employé ici ne sied pas à un roman, qu'il s'agisse d'un Poulpe ou d'autre chose d'ailleurs. Les successions de phrases sans âme pour les lier, c'est un peu comme une sauce blanche pour laquelle on aurait oublié d'ajouter la farine.
Cela ne prend pas.
Et l'histoire en elle-même n'a rien d'exceptionnelle: une enquête qui démarre sur la profanation de la tombe des parents de Cheryl et qui rebondit sur une autre intrigue because les profanateurs sont retrouvés occis, pourquoi pas. Mais bon, pas de quoi se damner.
Néanmoins, mercredi je ne me gênerais pas pour aller acheter ma place de cinéma quand même. J'ai vu des extrait de Cheryl à Oilpé ! Pas manqué ça quand même !
Benoît Thierry, Le coin du polar, 5 octobre 1998