Au clair de la lune...

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Comité poulpien : qui se cache derrière ?

Mise à jour :
18 mars 1999

Ils ont parlé de nous en 1998 !




  • Fulvio Caccia, Lire, novembre 1998.

    Le Poulpe est sur la toile. Vous avez dévoré le livre, vous vous êtes délecté du film, voici le site. Impertinent, il dit tout sur les péripéties du mollusque au cinéma.


  • Libération, 20 mars 1998.

    Cyberpoulpe
    Site de fans entièrement consacré à Gabriel Lecouvreur, personnage récurrent des éditions Baleine. Drôle, inventif, bourré de rubriques sérieuses et délirantes.



  • L'Evénement du jeudi, 19 mars 1998.

    Le Poulpe sur la Toile
    Sympathique don Quichotte libertaire tout droit sorti de l'imagination de Jean-Bernard Pouy le Poulpe poursuit son petit bonhomme de chemin sur la Toile. Depuis quelques semaines, le site qui lui est consacré propose aux internautes de participer au premier épisode jamais écrit directement sur le Web. A partir d'un premier chapitre, chacun peut proposer sa propre suite via le courrier électronique. Imagination, style, humour sont ici les critères pour être édité sur le réseau. Le Poulpe, qui réunit déjà une multitude d'écrivains autour d'un même univers, abandonne donc un temps son bistrot de l'avenue Ledru-Rollin et se met en quatre pour investir le cyberspace. Six chapitres sont déjà en ligne. Serez-vous l'auteur du septième ?



  • Ricardo Gutiérrez, Le Soir, 6 mars 1998.

    Fenêtre sur le web
    Tentaculaire et abyssal, l'Internet assimile tout. Rien ne lui résiste. Pas moins les videogames que les jeux littéraires. Passés à la moulinette binaire, les cadavres exquis des surréalistes sont devenus les cadavres ascii chez les poulpiens de Mygale... Rien à voir avec la biologie marine ou la gastronomie bretonne. Pour être poulpien, aucune connaissance approfondie des céphalopodes n'est requise. Il suffit d'avoir apprécié l'un des 70 volumes du Poulpe, série de romans policiers lancée par J.-B. Pouy, en 1995: «La petite écuyère a cafté», «Arrêtez le carrelage», «Ouarzazate et mourir», «J'irai faire Kafka sur vos tombes», «L'aorte sauvage», tous signés par des auteurs différents... Gabriel, dit Le Poulpe, y passe le plus clair de son temps à explorer les failles et désordres du quotidien. Non contents de disséquer l'anti-héros, les poulpiens de Mygale font la nique aux mécréants qui ne croient pas encore au pouvoir créatif de la Toile. Objectif: accoucher du premier épisode du Poulpe entièrement écrit sur le Web, en invitant les internautes à nourrir l'oeuvre, paragraphe après paragraphe. Et à lire les premières contributions, la Poulpe fiction promet!



  • Vincent Truffy, Le Monde, 7 février 1998.

    Le Poulpe étend ses tentacules sur la Toile
    Lors de la rentrée littéraire de 1995, Jean-Bernard Pouy créait aux éditions Baleine une série de romans policiers dont chaque épisode serait l'oeuvre d'un auteur différent. Une écriture à plusieurs mains, quoi de plus naturel pour "Le Poulpe", surnom de Gabriel Lecouvreur, indéracinable héros de la série.
    "Ni un vengeur ni le représentant d'une loi ou d'une morale, c'est un enquêteur un peu plus libertaire que d'habitude, c'est surtout un témoin ", exige le cahier des charges. Le calembour dans le titre s'est imposé comme une règle de base. Exemples pris au hasard : La petite écuyère a cafté, ou, encore, Nazis dans le métro... En mai 1997, un "comité poulpien", totalement indépendant des éditions Baleine, a fini par ouvrir un site consacré à l'oeuvre. Les cent cinq volumes déjà parus y font l'objet d'un résumé assorti de coupures de presse ;on y trouve les réactions de lecteurs et une courte biographie de l'écrivain de service.
    L'intérêt de la série vient de ce qu'elle évolue imperceptiblement, se nourrissant des fantasmes, préjugés et goûts de son auteur du moment. Ainsi,. suivant ses pères, le Poulpe a-t-il eu la tête d'Elliott Gould (Jean-Bernard Pouy), de Philippe Clay (Didier Daeninckx), et même de Lionel Jospin jeune homme (Noël Simsolo). Pour l'un, "le sport le gonfle"; pour l'autre, il connaît par coeur tous les matchs du Paris-Saint-Germain.
    Le site dissèque la saga et les contradictions de Gabriel Lecouvreur, il recense ses amis,- dresse la liste de ses connaissances et de ses relations, collectionne ses recettes préférées, ses objets fétiches, dont le fameux Polikarpov qu'il répare. Bref, il (re)construit, tome à tome, l'histoire du Poulpe.
    Enfin, le "comité poulpien" publie Deuxième Debré, une nouvelle introuvable dans le commerce, anime le courrier du coeur de Cheryl, la poulpeuse amie de Gabriel, diffuse les nouvelles de la série (dont on apprend qu'elle va bientôt être portée à l'écran avec Jean-Pierre Daroussin dans le rôle de Gabriel et Clothilde Coureau dans celui de Cheryl), tient à jour le combat du jeune Poulpe contre la vieille Taupe (c'est-à-dire celui de Didier Daeninckx contre l'"ultra-gauche négationniste"), organise un grand concours de "titres à la con". Déjà en lice: Il a fait l'X, le chat; Le Coran saignant; Ascenseur pour les fachos ou, encore, L'Attentat du petit calamar.
    dessin paru dans le Monde


  • Audrey Williamson, Télérama, 4 février 1998.

    "Le Poulpe" on the Web
    Pieds de porc, bières et Polikarpov : tout l'univers de Gabriel Lecouvreur, ce héros qui "fouille, à son compte, dans les failles et les désordres apparents du quotidien" est désormais sur le Web, minutieusement décortiqué. Avec quoi régale-t-il ses papilles ? Quelle est la substance de sa philosophie ? Quelles sont ses idées politiques ? Qui sont ses amis ? Aucun éditeur officiel n'est à l'origine de ce site, mais deux groupies zélées, qui passent les aventures de ce grand anarchiste dégingandé au crible de leur poulpomanie. Leur but ? Expliquer (encenser ?) l'initiative littéraire de Jean-Bernard Pouy et, Internet oblige, offrir un lieu de rencontres aux internautes poulpiens. Bon, c'est surtout pour les fanas.


  • Loly Clerc, DS, "Vous lisez pour nous", février 1998

    Florence Zanier, documentaliste, et Olivier Roumieux, bibliothécaire, 27 et 28 ans, font partie des "Poulpiens". Entendez, des lecteurs dévots du Poulpe, héros d'une collection de courts romans policiers au format de poche et à prix modique, signés par des auteurs qui n'appartiennent pas forcément au monde des lettres. Ils ont rencontré avec bonheur son créateur, Jean-Bernard Pouy.

    "Nous l'avons découvert dans la presse. Un jour, dans Libé, nous avons lu un article sur le Poulpe et, comme nous sommes des fans de polar, nous avons acheté le premier, puis le deuxième, et nous avons continué. Ce qui nous a séduits dans le Poulpe, c'est l'idée d'une collection conçue comme un jeu : un personnage et un univers partagés par des gens très différents, mais ayant visiblement des affinités politiques et philosophiques précises."
    Inspirateur, J.-B. (tout le monde l'appelle J.-B.) Pouy a écrit le premier Poulpe, La Petite Ecuyère a cafté. Ont suivi plusieurs dizaines d'auteurs. Un psychanalyste (Allah recherche de l'autan perdu), des cinéastes, comme Paul Vecchiali (La Pieuvre par neuf) ou Romain Goupil (Lundi, c'est sodomie), des journalistes, des écrivains de polar (Patrick Raynal)... Pouy explique à Florence et Olivier: "Il faut l'avouer, au début nous pensions juste nous amuser en concevant un polar avec tous les clichés populaires: Gabriel Le Couvreur, le héros, boit de la bière, adore les pieds de porc, a son bistrot habituel, une copine coiffeuse et habite le XII arrondissement de Paris, le seul où il n'y a pas le moindre monument historique." Florence précise qu'elle a "adhéré tout de suite à cet univers pas vraiment réaliste, mais assez proche de ce que l'on rêve. Et puis les aventures du Poulpe reflètent le climat social français, sans jamais tomber dans le roman sociologique.
    Au contraire, il s'en évade. Rien n'est prévisible, puisque les auteurs ne sont tenus à aucune règle, sinon celle de réussir leur livre et d'amuser le lecteur".
    L'envie de prolonger le jeu a amené Florence et Olivier à créer chez eux un forum Internet consacré au Poulpe, ouvert à tous les "Poulpiens". Résultat: mille connexions par mois, et l'admiration béate du père du Poulpe. Florence avoue que, parfois, ils ont "l'impression d'être bouffés par le Poulpe: nous recevons quotidiennement des lettres par courrier électronique et tentons d'y répondre le plus vite possible. Il faut aussi faire vivre le site, l'animer... C'est un loisir envahissant mais, au fond, ça débouchera sûrement sur autre chose. Parce que le Poulpe fait toujours découvrir autre chose..." Peut-être une nouvelle collection qui, cette fois, démarrerait sur le Web ?
    Pouy plisse les yeux derrière ses lunettes. L'idée lui plaît. A suivre.
    La photo



  • Stéphanie Grin, Zdnet.com, "Le site de la semaine : grand public", 26 janvier 1998

    Le Poulpe sur la toile
    Non, je ne me suis pas réveillée cette année avec une soudaine passion pour les pieuvres et autres calmars gluants. Je préfère les êtres humains, même ceux issus de l'imagination : le Poulpe, c'est en effet le surnom de Gabriel Lecouvreur, un héros de romans policiers créé par Jean-Bernard Pouy, un écrivain que les amateurs de la Série noire connaissent sans doute (La Belle de Fontenay, RN 86, etc.). Mais chaque épisode de la série du Poulpe (édité chez Baleine) est rédigé par un auteur différent : le personnage est donc à chaque fois "ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre".
    Eh oui, j'ai succombé au charme de cet enquêteur libertaire (il n'a ni domicile, ni profession et déteste l'injustice et les méchants). Ce détective sentimental aux longs bras (d'où son surnom) aime, entre autres et pas forcément dans l'ordre, la bière, sa Cheryl (une blonde sensuelle) et son Polikarpov (un avion qui ne sait pas voler). Je ne suis d'ailleurs pas la seule à avoir été séduite. Un Comité poulpien lui a en effet consacré un site http://www.mygale.org/03/lepoulpe. Vous y apprendrez comment est née la collection et vous saurez tout de la personnalité et de la philosophie existentielle poulpiennes au travers de nombreux extraits, classés et commentés, des romans. Vous ferez connaissance avec l'entourage poulpesque : Gérard et Maria, les patrons du troquet qui tient lieu de QG au Poulpe, Vlad le cuisinier, Léon le chien, Pedro l'anarchiste...
    N'hésitez pas à écrire et à consulter le courrier du cour de Cheryl, où la p(o)ulpeuse coiffeuse amoureuse de Gabriel saura vous consoler de vos peines de cour. Allez regarder les résultats du concours "Titres à la con" : en effet, l'un des principes auquel la collection ne déroge jamais consiste à titrer chaque roman avec des jeux de mots plus ou moins mauvais (plutôt plus que moins, d'ailleurs), du type Arrêtez le carrelage ou J'irais faire Kafka sur vos tombes. Pour ma part, j'ai bien aimé L'amer riz tout pourri et Les pas sages cloutés. Enfin, vous pourrez découvrir un bref portrait des écrivains de la collection, lire une nouvelle inédite anti-Front national ainsi qu'un reportage sur le combat d'un jeune poulpe contre une vieille taupe.
    En attendant, je vous serre la tentacule.


  • Marie-Gaëlle Breton, E-mag, "Plaidoierie pour un polar", 20 janvier 1998

    Le Poulpe sur la toile
    Une étude documentée de l'univers de Gabriel Lecouvreur, alias Le Poulpe, par le Comité poulpien (constitué de Olivier Roumieux et Florence Zanier). Pour les novices et les confirmés !




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