Au clair de la lune...






Suivez le guide...
















Comité poulpien : qui se cache derrière ?





couverture du bouquin >Hervé Dupont avait vraiment tout pour plaire...
Fasciste, négationniste, poseur de bombes... A priori, sa mort accidentelle, lors d'une banale bagarre avec des co-détenus dans la prison où il purge perpète, ça ferait presque croire à la justice immanente. Le hic, c'est que personne ne semble croire à la version officielle de cette triste fin.
Le Poulpe n'a plus qu'à réviser sa géographie. De Paris au Havre, de Pau à Carpentras, de Montmédy à la Belgique, il va constater que si les voyages forment la jeunesse, certains entraînent parfois jusqu'au bout de la nuit.

Par Roger Martin Qui c'est ?



Du côté de la critique...

Le passé aux Basques
Outre le clin d'oeil à un article sur le sujet paru dans l'Humanité dimanche, ce roman a en épigraphe une citation de Felipe Gonzalès, alors premier ministre d'Espagne : "l'Etat de droit se défend depuis les tribunes, dans les salons, mais aussi dans les égouts". Cela débute par le récit de prison introspectif d'un jeune homme prisonnier, tellement philanthrope que les matons ne l'appellent qu'"Hitler", jusqu'à ce qu'il ait un accident de douche. Mortel. Cela se poursuit par un exemplaire du Parisien remplacé par le torchon Minute sur la table poulpesque du bar de la Sainte-Scolasse. Pareil début pourrait faire craindre un dérapage de la série. Il n'en est rien et, très vite, de ce paysage émergent le passé antifacho du Poulpe puis, de Normandie en Sud-Ouest, de skins en manipulations policières, les eaux troubles des opérations criminelles contre les militants basques menées par le "Groupe antiterroriste de libération". A l'heure où le scandale a jailli, enfin, de l'autre côté des Pyrénées, voilà l'envers des complicités françaises par l'auteur de "Skinheads".

Le Parisien, 30 août 1996



Impressions

"J'ai bien aimé celui-là aussi puisque c'est le premier où la victime est un facho et que l'intrigue est intéressante (mais c'est peut-être parce que je suis d'origine basque)."

Vincent, Paris 20ème