Au clair de la lune...






Suivez le guide...























Comité poulpien : qui se cache derrière ?
Mise à jour :
27 septembre 1998





couverture du bouquin > Deux frères cultivateurs en Bourgogne sont retrouvés ivres morts. Les gendarmes classent l'affaire. Pas le Poulpe qui doute de la réalité d'un suicide. Son arrivée à Dijon coïncide avec une mutinerie à la maison d'arrêt et un scandale à la cathédrale Saint-Bégnine  elle provoque même une brusque effervescence meurtrière. Qu'est-ce qui met ainsi la gendarmerie de Saint-Seine en folie ? Quel rôle tient la belle ingénieur du service architecture de la ville ? Quel est le lien entre la pompe d'un chanoine et la pompe à fric d'un Yakusa ? Suivez le Poulpe...

Par Jacques Vallet Qui c'est ?




Le fait divers

DEUX FRERES RUINES SE SUICIDENT A L'EAU-DE-VIE ET AU VIN ROUGE
"Dijon - Les frères Joseph et Edmond Blanchard, âgés de 37 et 38 ans, cultivateurs à la ferme d'Étaules, près de Dijon, viennent de se donner la mort d'une façon originale : ils se sont tués au vin rouge et à l'eau-de-vie. Les deux frères avaient perdu leurs parents l'année dernière et, au lieu de conserver le patrimoine familial, ils laissèrent l'exploitation aller à vau-l'eau. Ils ne travaillaient plus la terre, ne s'occupaient pas du bétail. Pourtant leurs besoins d'argent étaient importants. En effet, ils menaient grande vie depuis quelque temps, accumulant les dettes et les emprunts. Se voyant ruinés, ils annoncèrent à une voisine qu'ils allaient se tuer. Effectivement, depuis deux jours, ils avaient disparu et leur domicile restait fermé.
On força leur porte : les deux hommes étaient morts. Ils avaient consommé plus de quinze litres de vin et absorbé quatre litres d'eau-de-vie, jusqu'à ce que mort s'ensuive...
Ce double suicide a provoqué une grande émotion dans la région, où Edmond Blanchard, avant de sombrer dans cette spirale dépressive, était quelqu'un de très apprécié de tous. Il était président de plusieurs associations."

Le Bien public


"Je ne suis jamais en colère. Ou, si vous voulez, je suis tellement tout le temps en colère que ce n'est plus de la colère, ça touche à la sérénité."


Du côté de la critique...

Un Poulpe d'excellente facture, à l'intrigue originale et bien construite, aux personnages prenants.

Dominique Berger, Les Crimes de l'année, 7, mars 1998.