Au clair de la lune...






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Comité poulpien : qui se cache derrière ?





couverture du bouquin > Cinq membres d'un groupe de rap indépendantiste basque sauvagement massacrés au 9 mm... Une presse locale qui ne s'intéresse qu'aux chiens empoisonnés... Une police qui a d'autres têtes à matraquer... Trop d'ombres pour ce début d'été, pense Gabriel Lecouvreur avant de tremper ses tentacules dans les eaux troubles du Golfe de Gascogne. Entre Capbreton et Biarritz, il arrive que le produit de la pêche révèle de mauvaises surprises.

Par Jean-Christophe Pinpin




Du côté de la critique...

Avec un titre pareil, on ne peut déjà qu'aimer ce premier roman d'un libraire qui, dès la couverture, remplit le premier point du programme poulpien, tel que décrit par un de ses initiateurs : "le titre doit être un jeu de mots foireux". La suite n'est pas moins savoureuse. A partir de l'assassinat sauvage d'un groupe de jeunes rappeurs de Biarritz, Jean-Christophe Pinpin s'amuse à tirer les fils de sa pelote (basque). Et en un récit bien ficelé, il se paye les dessous d'une bonne ville de droite et livre également un premier épisode écologiste réussi de la série des aventures de Gabriel Lecouvreur. Avec, en prime, un style des plus réjouissants, dans la description de ses personnages : "Manzana aimait par-dessus tout la pêche aux requins. Depuis qu'il avait vu, sur son magnétoscope, "les Dents de la mer", il pensait faire œuvre de salubrité publique en exterminant le plus grand nombre possibles de squales. Il imaginait qu'un jour on le décorerait pour tous les estivants sauvés pas ses soins. Peut-être un petit reportage sur "Thalassa"... Bref, c'était un con."

L'Humanité, 30 août 1996


"Il regagna son anglaise (le tueur), la seule pièce esthétique que ce royaume ait su produire. Achetée, sur un coup de tête, qu'il ne regrettait pas, à Nice au garage Raynal pour la bagatelle de 175000 francs."


Impressions

"Qu'on se le dise, Pinpin nous brosse un Poulpe violent et armé dans un pays de fous-furieux où le soleil "perce la peau comme une balle de Manuhrin celle d'un indépendantiste basque"... Dur ! (mais bon et juste)."

Marie-Claude, Paris 12ème

"Soleil, peau dorée, parasols, drague, chaleur, baignades, bières, terrasses de café, plateau de fruits de mer, eau salée, front de mer, bateaux...
Ne vous fiez pas à ces douces sensations, Jean-Christophe Pinpin vous entraine dans un roman super violent plutôt du genre rafales, morts, 9 mm, C.R.S., chargeurs, exécutions, pistolets, tueries, douilles, tueur à gage et hommes politiques.
Bonnes vacances Gabriel...
"

Sylvain, Ennery