Du côté de la critique...
Un régime momifiant La réalité est plus forte que la fiction, professe ici l'auteur de " Chili con carne ", qui découvre le moyen de faire franchir les frontières pour la première fois au Poulpe. Pour la bonne cause, bien sûr, et sur les traces des tortionnaires de Pinochet et d'atrocités révélées en leur temps par J. G. Arnaud, à qui l'auteur rend ici hommage pour sa clairvoyance. Gabriel, alias Le Poulpe, va remettre à jour ni plus ni moins qu'une méthode radicalement cynique (et vice versa) de se débarrasser des corps d'opposants, en les transformant en momies, elles-mêmes vendues à des musées occidentaux pour des antiquités sud-américaine. Un Poulpe pour mémoire.
Le Parisien, 30 août 1996
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