Au clair de la lune...






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Comité poulpien : qui se cache derrière ?
Mise à jour :
1er août 1998





couverture du bouquin > Durant l'occupation allemande, l'industrie chimique française fabriqua de grosses quantités de Zyklon B pour les nazis. Ce gaz fut utilisé dans les camps d'extermination et notamment à Auschwitz. Le Poulpe apprend qu'une tonne de ce produit dangereux a été volée en 1944 et n'a jamais pris le chemin de l'Allemagne. Il veut savoir ce que sont devenus ces diaboliques cristaux bleus d'acide cyanhydrique liquide mêlé à des dérivés de chlore, de brome et de silice.

Par G.-J. Arnaud Qui c'est ?




Le fait divers

La France a produit des quantités massives de Zyklon B pour les nazis pendant la guerre, gaz notamment utilisé pour gazer les juifs dans les camps de la mort. C'est ce que vient d'établir l'historienne Annie-Lacroix-Riz, professeur d'histoire contemporaine à l'université de Toulouse, en dépouillant les archives du Majestic, hôtel parisien qui abritait le commandement de l'administration militaire allemande. Spécialiste de la collaboration économique avec l'Allemagne du Troisième Reich, Annie Lacroix-Riz avait déjà émis l'hypothèse d'une collaboration étroite entre le groupe chimique Ugine et une filiale de l'Allemand IG Farben pour la fabrication de Zyklon B (cyanure d'hydrogène) Villers-Saint-Sépulcre (Oise). Les documents exhumés depuis par l'historienne, révélés par L'Humanité semblent lui donner raison. Selon ces pièces, la production de l'usine est passée d'une tonne annuelle de Zyklon B en 1940 à trente-sept tonnes pour le seul mois de mai 1944. Les capitaux allemands dans la société mixte gérant l'usine ont été multipliés par dix en 1942. Toute la production était destinée à l'armée allemande sans que l'on puise établir avec certitude que le Zyklon B produit en France ait été utilisé pour la solution finale. 

Libération



"- On peut demander du secours.
Ils échangèrent un long regard éloquent, firent une grimace simultanée :
- Etre sauvés par les cognes, merde... Ils n'en finiront pas de rire dans les gendarmeries du coin. Et quand un gendarme rit... Tous les gendarmes rient...
" p.113